Les pièges de la langue française !

Publié par Elise Lebossé

Quelques pluriels particuliers.

Les pièges de la langue française, ou comment en déjouer quelques-uns !


Expressions plus ou moins bien utilisées, consonnes doublées et contresens, règles et exceptions, voici quelques tuyaux pour améliorer vos écrits !


Aujourd’hui, nous commencerons simplement : connaissez-vous la métamorphose de certains mots issus de notre belle langue, au pluriel ?

 

D’emblée, vous allez penser à « un œil, des yeux ». Facile, me direz-vous.

Mais qu’en est-il de l’ail ? Il devient les aulx.

Et le soupirail ? Il deviendra des soupiraux.

Quant à l’adjectif « banal », son pluriel l’est lui aussi, s’il signifie « ordinaire » : banals. Mais ! Car il y a un mais… Méfiez-vous de son sens plus rare : historiquement, banal signifie « soumis au droit de banalité ». Aussi pourrez-vous entendre parler de fours (ou de moulins !) banaux…

 

Et méfiez-vous de l’amour, du délice et de l’orgue, dont le genre change lorsqu’ils sont au pluriel : aussi, les amours sont merveilleuses, les délices infinies, et on évoquera les grandes orgues de Notre-Dame !

Connaissez-vous, d’ailleurs, ce livre d’Alphonse Allais nommé Amours, délices et orgues ?

Au mieux, je vous invite à le lire… Au minimum, à en retenir le titre, qui vous aidera à vous souvenir de ces originalités de la langue française !

 

6 nov. 2020 à 17:52